Ma Libération est bien plus qu’un simple album : c’est un tournant dans mon parcours artistique, et, en quelques sortes, aussi dans ma vie. J’ai imaginé ce projet comme un cri, un souffle, un besoin vital de dire enfin ce qui devait l’être. Chaque chanson porte une vérité longtemps retenue, comme si elles n’attendaient que leur moment pour exister.
Après La lumière d’une vie – un album dont je reste fier mais dans lequel j’ai parfois eu le sentiment de me perdre – l’urgence de me réinventer s’est imposée. Tout au long de ces derniers mois, j’ai laissé remonter les souvenirs, les joies, les blessures, les visions, les sensations, les points de vue, pour nourrir les dix titres qui composent cet album. Peu à peu, une tracklist s’est dessinée comme un chemin, une trajectoire fidèle à ce que je ressens désormais aujourd’hui.
Musicalement, j’ai suivi mon instinct. J’ai voulu explorer de nouvelles sonorités, mélanger mes influences, et donner naissance à un album très pop, traversé d’accents électro. J’ai pensé chaque morceau comme une immersion sincère, un voyage intérieur qui se vit du début à la fin.
Ma Libération, c’est un hommage à ce que la musique représente pour moi : un exutoire, un refuge, un espace où je peux être moi, sans masque ni filtre. C’est l’album que j’aurais aimé entendre quand je me sentais perdu, et que je vous offre aujourd’hui avec tout ce que j’ai.
À travers ce projet, je célèbre la transformation, la renaissance et l’affirmation de soi. C’est une invitation à se relever, à se libérer du passé, et à retrouver sa propre lumière.
La musique n’a jamais été un simple passe-temps pour moi. Elle est arrivée comme une évidence silencieuse, puis s’est imposée comme un besoin vital. Une façon de respirer plus fort, de dire ce que les mots seuls n’arrivaient pas à contenir. Elle est devenue ce lieu intime où je peux tomber le masque, me confronter à mes vérités, et transformer chaque faille en force.
Pendant longtemps, j’ai observé la musique de loin. Fasciné par sa puissance, touché par l’émotion qu’elle faisait naître en moi, sans encore oser franchir le pas. Puis un jour, ce n’était plus suffisant d’écouter : il a fallu créer. Composer, écrire, chercher des sons, des textures, des harmonies capables de traduire l’indicible. J’ai compris que c’était là, dans cette recherche brute et sincère, que je me trouvais enfin.
Ce déclic s’est cristallisé pendant une période de repli, quand le monde s’est mis sur pause en 2020. Le silence ambiant a réveillé un tumulte intérieur que je ne pouvais plus ignorer. J’ai commencé à composer sans filtre, sans attente, juste avec l’envie urgente de faire sortir ce que je portais depuis trop longtemps. Depuis ce moment-là, je n’ai jamais cessé.
Mes premiers pas se sont faits à tâtons, mais avec une sincérité absolue. Autrement (juin 2020), mon tout premier EP, fut comme une révélation intime : des boucles sonores simples, des maquettes fragiles mais habitées, et cette première tentative de donner une forme musicale à mes émotions. C’était maladroit parfois, mais vrai. Quelques semaines plus tard, Nouveaux Horizons (août 2020) a prolongé l’élan, comme une promesse de continuer à chercher, à me dépasser. J’y ai commencé à affiner mon langage, à explorer de nouvelles sonorités, avec l’intuition que j’étais en train de trouver ma voie.
En mars 2021, j’ai franchi une étape avec Une inspiration contemporaine, mon premier album long format. Pour la première fois, je suis allé puiser dans le monde extérieur pour nourrir mes chansons : ses tensions, ses beautés, ses contradictions. Cet album m’a ouvert un espace plus large, où la musique devenait une manière de regarder et de comprendre le monde, tout en continuant à explorer mes propres failles.
L’année 2021 fut marquée par une effervescence créative presque débordante. #4 (juin 2021) et Tous mes mots (octobre 2021) ont vu le jour dans cette urgence de dire, d’exprimer, de sortir tout ce qui brûlait en moi. Avec le recul, ces albums sont des instantanés : un peu dispersés, parfois trop vite réalisés, mais ils témoignent d’une énergie sincère, d’une soif d’expérimenter, même au risque de se perdre.
C’est en octobre 2022, avec Expressions Personnelles, que j’ai trouvé un cap. Pour la première fois, j’ai conçu un album comme une œuvre cohérente, un concept centré sur les émotions universelles : la tristesse, la colère, la joie, l’adieu, l’au revoir… Chaque titre fut pensé comme une confession, une mise à nu. Cet album reste pour moi une étape clé : il m’a donné confiance, la certitude que ma musique pouvait toucher, relier, créer un espace de partage authentique.
Deux ans plus tard, en avril 2024, Un film qui s’achève a représenté une transition. J’y ai fait le bilan de mes débuts, comme si chaque chanson était une scène, un souvenir, une image figée du chemin parcouru. C’était à la fois une fin et un commencement : la fermeture d’un chapitre et l’ouverture d’un autre. Cet album m’a permis de tourner une page intérieure, et d’assumer que ma musique devait désormais s’adresser à un public plus large.
En janvier 2025, La lumière d’une vie a marqué un moment fort. Conçu comme un projet foisonnant de 16 titres, mêlant pop, rock et électro, il fut un exutoire autant qu’une épreuve. J’y ai mis énormément d’énergie et d’émotion, au point de m’y perdre parfois. C’était un album de contrastes : lumineux et sombre, dansant et introspectif. Je l’ai prolongé par une édition spéciale (Remixes & More), comme pour lui donner une seconde vie, mais déjà, je sentais qu’un nouveau pas devait être franchi.
Ce pas, je l’ai fait avec Ma Libération (octobre 2025). Plus qu’un album, il représente une explosion. Tout ce que j’avais retenu, tout ce que j’avais appris, tous mes tâtonnements et mes révélations convergent dans ce projet. C’est un cri du cœur, une affirmation sans détour. Un album où je me livre sans masque, où l’électro-pop se mêle à mes influences variées pour donner naissance à une musique libérée, vivante, entière. Ma Libération n’est pas seulement un aboutissement, c’est aussi un point de départ : celui d’un artiste qui assume enfin pleinement son feu intérieur.
Créer, pour moi, c’est expérimenter sans cesse. Dans mon home studio, je déconstruis, je réinvente, je laisse les morceaux évoluer comme moi je grandis. Rien n’est figé. Une chanson peut toujours renaître autrement. C’est cette liberté-là qui me guide : celle de rester sincère, d’oser l’inattendu, d’aller là où l’on ne m’attend pas.
Aujourd’hui plus que jamais, je veux composer une musique qui ose. Une musique qui touche. Une musique qui libère. Une musique qui ne cherche pas à lisser mais à révéler. Car la musique est mon chemin. Mon miroir. Mon feu intérieur. Et ce feu, désormais, je l’assume pleinement : il brûle, il éclaire, il transcende.
Recevez les dernières actualités de Florian,
directement sur votre boite mail.